Tuesday, December 26, 2006

::FUDOSHIN::





What is Fudoshin?







The most famous and articulate source of information relevant to the concept of fudoshin is the letter written by the Zen Buddhist priest Takuan to the master swordsman Yagyu Munenori of the famous Shinkage-ryu school of fencing during the first half of the 17th century.


The letter is titled in Japanese Fudochi Shinmyo Roku, and is variously translated, but carrying the notion of "Divine Record of Immovable Wisdom." "Immovable Wisdom" or fudochi, expounded on as it is by a Zen priest, is a rather paradoxical concept. As we shall see, in its application the term connotes a mind that is at once firmly in place and yet ever moving.



For help in understanding, we can turn to the translation and commentary on Takuan's letter by the late D.T. Suzuki, arguably Zen's most adept interpreter to the West.




Suzuki relates Takuan's treatise, which he translates as The Mystery of Prajna Immovable, to the Buddhist concept of transcendental wisdom (the Sanskrit prajna). When applied constantly, it is the mind of Buddha, the state of ultimate enlightenment. Takuan and Suzuki further relate fudochi to the Buddhist guardian Fudo Myo-o (Sanskrit Acala-vidyaraja), the Immovable, who protects Buddhism with his sword, rope and glaring fierceness. He is the destroyer of delusion, unaffected by the seduction of worldly attractions. In his unassailable detachment, Fudo Myo-o is the steadfast image of the mind unmoved by carnal temptations. Immobility from the enlightened state is accomplished by maintaining a mind that remains detached, that is, a mind that does not stop or become fixated on any one thing.




The main thesis of Takuan's letter. . .consists in preserving the absolute fluidity of the mind (kokoro; alternatively -shin) by keeping it free from intellectual deliberations and affective disturbances of any kind. . . The Mind in its suchness is at once movable and immovable, it is constantly flowing, never "stopping at any point, and yet there is in it a center never subject to any kind of movement, remaining forever one and the same.



Takuan's letter to the famed Yagyu master swordsman, official instructor to the third Tokugawa shogun, makes it clear that attaining this unfettered and imperturbable mind is at the core of true mastery.




Applied in the context of the samurai swordsman, the unmoving and unstopping mind is one that will remain free from fixation on either the enemy's sword as it cuts at him, or by his own cut in defense. In such a state of mind, he spontaneously, naturally and effectively responds, without an instant's hesitation (or in less than a "hair's breadth" of time, in Takuan's imagery).




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Monday, December 25, 2006

happy new year;-)


Tsutsushinde shinnen no oyorokobi o moushiagemasu.


謹んで新年のお喜びを申し上げます。
Photo of miniseminar of SHINKAGERYU in Paris 16th december 2006
@copyright cengizalp2006

Sunday, December 24, 2006

Le concept Enzan no Metsuke,



http://www.youtube.com/watch?v=qpFdj4rE8Kg&mode=related&search=


Le concept Enzan no Metsuke, énigmatique en même temps que lumineux, bouscule bien des idées reçues, permettant à chacun de s’approcher prudemment de cette définition.

Enzan no Metsuke : regarder le sommet des montagnes. Cela veut dire regarder au loin, être attentif à tous les détails, dans toutes les directions de manière équivalente. (Musashi).
Il n’est pas seulement nécessaire de percevoir sa distance et son rythme… l’ennemi sera avant nous au centre de notre champ visuel, mais il ne doit pas être notre cible. Il est important de pouvoir observer la totalité de son champs de vision.
Cet état est atteint quand l’esprit est libre. Quand il est entravé par la crainte ou le doute, ou distrait par la logique ou l’intellectualisation, l’esprit n’est pas libre pour répondre à tous les imprévus (Fushin).


Réunies autour de J.J.Sauvage-pendant ses stages thématiques à l'INJ-, il nous a demandé ce que nous évoque le terme "Metsuké" :Regard / Vision / Vigilance / Perception / Point au-delà du sabre / Conscience de l'environnement ......En traduction littérale = les yeux collés, c'est-à-dire "poser son regard".

Ce n'est pas un regard vague, mais c'est regarder toute chose avec la même importance, sans s'attacher aux détails, et même ce qui sort du champ visuel.Le rythme, ou l'immobilité, et la distance de toute chose doivent être perçus avec le même intérêt.

L'Esprit Libre, libéré du doute et/ou de la crainte, facilite la perception de cela. L'Esprit distrait par des détails fait appel à la logique et à l'intellect ; ce qui ne permet pas de répondre aux situations imprévues.

Esprit Libre - Corps Libre, exprimés par le regard, restent disponible à tout changement de situation et, permettent d'échapper aux réactions précipitées et désordonnées.
L'adversaire est dans notre champ visuel, mais ne doit pas être la cible unique, le point de fixation de notre regard. C'est la même attitude que le tireur à l'arc.Cela rejoint le concept de Fushin qui exprime l'aisance, la liberté du corps et de l'esprit.A nouveau, on peut s'apercevoir que l'étude séparée de chaque concept est quasi impossible, car chacun est imbriqué avec les autres.
Le regard ne suit pas la lame pendant la coupe, on continue à regarder l'adversaire devant soi, puis le suivre dans sa chute à terre, sans pour cela baisser la tête pour le regarder (notion de Kasso-Teki).

L'état d'esprit influence l'attitude du corps, de même notre manière de poser notre regard ; et vice et versa.Dans un kata, l'action de Kiri Tsuké focalise plus le regard sur l'adversaire - Conscience interne - ; tandis que l'action suivante de Zanshin s'attache plus à l'environnement de l'adversaire - Conscience externe.

Dans le Zanshin, il n'y a pas de relation directe avec l'adversaire neutralisé, mais une analyse de la situation globale. Cela amène à une disposition mentale pour un combat suivant : on est disponible pour une éventuelle autre coupe.
Ce qui revient à dire, qu'après avoir exprimé sa force dans une coupe, il faut relêcher la pression pour changer le climat extérieur : c'est le sabre qui donne la vie (Katsu Jin Ken).
En revanche, si l'on est brutal et que l'on reste dans une attitude agressive durant le Zanshin, on créé un climat de violence qui ne peut qu'attirer d'autres confrontations. C'est l'attitude du tueur : C'est le sabre qui prend la vie (Satsu Jin Ken )

J.J.Sauvage nous a invité à appliquer le concept du jour sur différents katas, sachant que paradoxalement il n'y a rien de visuel pour un observateur extérieur, car c'est essentiellement un sentiment interne, une notion de présence, mis à part la hauteur et la direction du regard.
* Maé
* Uké Nagashi :Après la coupe finale, certains pratiquants regardent leur lame, alors que celle-ci est passée au travers de l'adversaire. En résumé, on regarde plus loin devant soi, toujours sans se focaliser sur l'adversaire abattu, ..comme dans le Késa Giri.

Ce kata nous amène à aborder l'attaque adverse :Pour contrer une attaque adverse, le Iaido pourrait être comparé à du Tai Chi, à une vitesse raisonnable, mais avec un rythme.Il faut adopter une attitude gagnante avant l'attaque et de ce fait, l'adversaire est battu avant de porter son attaque. C'est prévoir l'imprévu et amener l'adversaire à attaquer d'une certaine façon pour le faire tomber dans un piège. C'est le sens du combat : Sen no Sen.
* Késa Giri
* Sanpo Giri
* Gan Men Até

* Soété Tsuki :Saisie de la main droite par dessous, sinon le bras droit est écarté et risque d'être coupé en cas de riposte adverse.
* Soo Giri :Saisie de la Tsuka : ne pas avoir les mains lourdes (appui sur la poignée), sinon notre esprit n'est pas libre. L'avant-dernière coupe ne doit pas flotter.
*Nuki Uchi :Pas de précipitation, juste garder le rythme. Ne pas faire un pas de recul trop grand qui détruit notre équilibre. Les kendokas auraient plus de facilités sur ce kata, tant au niveau du rythme (esquive au bon moment/coupe), qu'au niveau du déplacement (juste ce qui est nécessaire).

" L’homme est bien un roseau pensant mais ses plus grandes œuvres se font quand il ne pense ni ne calcule."

Coupe :Quand on baisse le regard, il n’y a pas de coupe.Mais si la coupe est à la même hauteur que le regard, il n’y a pas de retard du sabre dans l’exécution. Sinon les bras veulent récupérer le retard et il y a des à-coups.Il ne faut pas donner l’impression d’un travail mécanique.L’idée de placer le désir de couper en priorité équivaut au désir d’arriver le premier. La notion d’idée de vie ou de mort disparaît.
Pivot de Moroté Tsuki :Il faut imaginer que la coupe de Morote Tsuki est comme l’eau qui s’écoule et tombe d’une cascade.L’eau avance vers le rocher, c’est le moment où nous armons. Quand l’eau dévale du rocher, c’est la coupe. Quand elle a passé la cascade : la coupe est terminée. C’est cela qui donne la fluidité dans la coupe.Il faut rechercher la continuité du geste.Quand on pivote, il faut être disponible pour l’imprévu. Dans le Furi Kaburé on se protège en passant sous le sabre et l’esprit est plus libre.Le corps et l’esprit doivent être en harmonie.Il faut tenter de sentir les choses. La coupe commence au moment où l’on va armer quand le sabre commence à monter. Je vais armer parce que je sais que je vais gagner.Je dois donner la priorité à mon sabre car il me protège. Le sentiment d’être derrière le sabre nous protège et nous libère pour anticiper l’imprévu.
Aspect technique de la coupe :
- Armé à 45° au-dessus de la tête.
- Ne pas laisser tomber la pointe derrière.
- Dans le Furi Kabuté, il faut avoir la main gauche plus basse que la main droite et ainsi la main gauche est très forte.
- La coupe commence sur Furi Kabuté pour gagner d’avance.
- Pas d’arrêt en haut.
- Pas de " fouetté " dans la coupe.
- Au sol, comme pour les coupes debout, il ne faut pas oublier de faire un Seme pour armer/couper en passant une jambe après l’autre.
- Semé et Rythme.
- Le Seme est permanent ce n’est pas quelque chose qui se construit. Il permet de faire douter l’adversaire.
- Sentir les choses (on peut essayer en fermant les yeux).
- Travailler avec un boken sur un boken.
- Retirer la fougue.
- Le Ki Ken Taï c’est l’harmonie des trois éléments qui s’expriment autant dans l’immobilité et que dans l’action.

Sanpo Giri & Soete Tsuki :Attention sur la première coupe de ne pas exposer son bras droit pendant le Nuki Tsuké.Soete Tsuki, pas d’arrêt entre le recul et l’avance en Tsuki.
Garde et Chiburi :Il n’y a pas de rupture entre les deux actions ; aucune rupture dans le rythme dans les mouvements lents et rapides.
Le Zanshin a plus de chance de s’exprimer.
Noto :Ne pas donner d’indication avec la saya quand on ramène le sabre et ne la mettre dans la position qu’au dernier moment.
copyright@jean jacques sauvage

Sunday, December 10, 2006

mind,sprit and body


Waiting for any unexpected situation..