Wednesday, May 30, 2007

::Stage ZEN & IAÏDO à KANSHOJI




::Un Voyage vers le bonheur :::


Lire aussi :


http://zanshin-madrid.blogspot.com/




Départ Samedi à 6h30 du matin de la Porte d’Italie, au monastère Kanshoji à 435 km de Paris, pour notre stage de ZEN & IAÏDO.
Rendez vous avec mes éléves à l’endroit habituel . Nous partons à quatres , Georges , Vassili et Rudolphe avec moi. Les huits pratiquants de Madrid nous rejoignent à Kanshoji car eux partent de Madrid dans la nuit pour y être en fin de matinée. Il est prévu également que nous puissions y arriver pour le déjeuner.
Après une halte pour prendre un café et faire le plein de’essence, nous reprenons la route mais la discussion avec Georges sur la percussion avec Bongos lui fait râter la sortie sur Vierzon. ( et pourtant nous sommes guidés par un GPS dernier cri;-))

Après avoir perdu à peu près une bonne heure -faire aller retour -pour reprendre le droit chemin, sous la pluie nous arrivons vers 12h30 à La Coquille où se trouve le monastère( ancien couvent de la congrégation des jésuites) Nous sommes accueilli avec une expression d’hospitalité et de gentillesse qui fait chaud au coeur surtout avec le temps gris et froid qu’il fait.

Quel bonheur d’être à cet endroit , depuis février. Je revois la végétation embellie , le temps suspendu aux nuages qui avançent lentement, alors que les gouttes de pluie habillent les pétales des roses et les feuilles de fleurs .

Walking out from home,
Meeting morning drops,
happiness comes.
Kaiho 2005

Nous retrouvons les pratiquants espagnoles fatigués de leur trip. Après déjeuner je propose une séance de 3 heures de pratique dont 1h00 de Kenjutsu. Après déjeuner, tout le monde participe au SAMU, à faire la vaisselle. Et Sensei, Il est vraiement à l’écoute de nos désirs quant à l’organisation de notre séjour et de notre stage. Il modifie les horaires des zazen et des répas en fonction de notre planning . J’ai cherché bien entendu à rester dans l’organisation habituelle de la vie du temple. Mais ce comportement d’amitié et de chaleur humaine exprimée par le Sensei a , je pense, surpris tout le monde. Nous découvrîmes un univers peu habituel de calme, de rigeur ou de compassion. L’esprit de Bouddha y règne en permenance.
En fin de la journée une séance d’initiation au zazen pour les éléves qui ne le pratiquent pas était assurée par le TENZO. Le zazen a eu lieu à 18h30. Ainsi la première séance de Zazen fût riche d’émotion et d’enseignement ( dans le Hatto car le dojo était déménagé pour notre pratique).
En fin de séance Sensei a demandé si nous avions des questions quant à la pratique , au zen, au Bouddhisme , j’ai posé une question que j’avais depuis la dernière Sesshin en Fevrier que je n’ai pas eu l’occasion de poser au Sensei.



-Dans la pratique du zazen , on parle souvent de “HI SHIRYO” qui veut dire la non pensée . Donc laisser passer les pensées , les idées, ne pas s’attacher afin de trouver in fine cet état de non pensée. Pour ce faire il faut revenir à la posture donc faire des aller- retours. Ma question est en revenant à la posture; elle ne devien-t-elle pas ( la posture) à son tour l’objet de ma méditation ,donc la pensée elle même alors que je devrait me trouver dans la non pensée.?
-Sensei explique d’abord le rhino cephale ensuite le cortex et entre les deux justement cet espace qui régule échange d’électricité( peut être le chi) du cerveau. Il dit qu’il est tout à fait naturelle de passer de l’observation (les pensées qui arrivent et que nous observons sans chercher à avoir un dialogue avec ) à la concentration (correction de la posture) . Donc avec la pratique , l’amplitude de ce passage Observation->--<>Concentration est de plus en plus développée.


Le Zazen en général dure 60 à 65 minutes entre coupé de KIN HIN , la méditation en marchant.

Pluie fine,


sur la tête nue de Bodhisatva


Esprit apaisé.


Kaiho 2006




Après le diner , nous avons repris une heure de pratique de Seitei Iai pour pointer les éléments importants de passage de grade. Le couché est à 22h30 les claquettes sonnent dans les couloirs..
Le réveil , à 7h00 pour un Zazen de 7h30. Pendant ce zazen, j’ai eu des “chaleurs”. les nerfs parasympathiques se sont mis en place , j’ai transpiré car j’ai senti également une petite douleur du dos qui a poussé vers le plexus solaire. Bertrand le SHUSHO m'a expliqué que c'est un phénomène naturel.


Je dirai qu’à ce moment , je n’ai point de pensées ni des idées mais seulement une forte concentration sur ma posture et régulation de la respire. Aurai-je atteint à ce moment le Hi Shiriyo? Je ne sais pas!
Après le zazen, la cérémonie du matin est pratiquée dans le Bouddha hall (Hatto) ensuite à l’entrée du réfectoire un sutra est récité devant la statue de Kannon sama.
Notre pétit déjeuner consiste bien entendu comme dans tous les temples Zen en la GUEN MAI du riz et legumes coupés le tout bien mijoté. (j'avais un peu honte car j'avais oublié mon bol à Paris)
Troisième séance de pratique est prévu à 10h30 jusq’au 12h30 pendant que Rudolphe assurait l’échauffement , j’ai assisté au Shosan –l’enseignement de Sensei .Il nous a parlé des régles. J’ai rejoint le cours 20 minutes après et nous avons travaillé le seitei iai avec les passages de grades .
Après le déjuner les pratiquants espagnoles ont repris la route car le lundi de Pentecôte n’est pas férié en Espagne.
Le Sensei et ses assistants ont également repris la route pour l' Angleterre afin d'assister à un seminaire.
Quant à nous, après le déjuner nous avons recommencé une séance de pratique de 14h30 à16h30 jusqu’au Zazen du soir de 17h00 à 19h00 . Après le diner les feux sont éteignent à 22h00 car nous étions tous un peu fatiqués et je n’ai pas souhaité de faire une séance supplémentaire après le diner.

Le dernier jour , le lundi après le zazen du matin 7 h30 à 9h30 et le Guenmai, nous avons repris la pratique de (Shinkageryu, cette fois) avant le déjeuner et prendre la route pour Paris.


http://fr.wikipedia.org/wiki/zen


Le zen (japonais 禅, « méditation silencieuse »), chán (禪/禅) en mandarin ou dhyāna en sanskrit, est une forme de bouddhisme mahâyâna qui insiste particulièrement sur la méditation, ou « illumination intérieure ».
Le mot zen est la romanisation du mot japonais 禅, traduction du mandarin 禪 chán, lui-même emprunté au sanskrit dhyāna, recueillement parfait.
En français, le mot zen est aussi utilisé pour signifier un état de tranquillité, d'indifférence à l'agitation du monde ; c'est devenu dans le langage courant un adjectif synonyme de « serein ».


Friday, May 25, 2007

:::TOKONOMA:::




TOKONOMA
est une alcôve que l’on retrouve dans une chambre traditionnelle japonaise appelée WASHITSU.
Elle a la taille d’un tatami ou demi et se trouve d’une marche au dessous des tatamis de la pièce. C’est un espace où généralement se trouvent le KAKEJIKU ( rouleau accroché avec un dessin ou un poème), l’IKEBANA dont les fleurs changent en fonction de saisons.
Le TOKONOMA est développé à partir de la pratique Bouddhiste pendant la période KAMAKURA (1192-1333). Pendant la période MUROMACHI ( 1392-1573) et la période de AZUCHI-MOMOYAMA (1573-1603) , il devient un élément de décoration des maisons traditionnelles japonaises.
Cet espace est bien entendu est sacré même aujourd’hui et il est absolument interdit de marcher dessus , la place plus près de TOKONOMA est proposée, en général aux visiteurs importants.
Il témoigne aussi l’esprit de WABI (le goût raffiné) et le SABI (la simplicité élégante). Malheureusement, les maisons modernes ne possèdent point un TOKONOMA.

Tuesday, May 15, 2007

Championnat de France d'IAÏDO 2007

Ce week end était organisé le Championnat de France d'IAÏDO 2007 à Paris .
Samedi était consacré aux compétitions en individuels et le dimanche pour les équipes.
Nous observons avec beacoup de satisfaction que chaque année le niveau technique des participants est encore plus fort.
Les combats ont été d'une grande qualité ansi que l'arbitrage.
Le dojo Sanbokyodan a participé avec trois équipes et l'équipe composée de Franck Cengizalp (yondan) , Michel Leung ( sandan) et Rudolphe Sampieri (shodan) a terminé la compétition Championne de France 2007.
L'équipe 2 Sanbokyodan composée de Jean Marc Molié ( shodan), Thierry Degois (sandan) et Gaël Ferron ( ikkyu) et l'équipe 3 composée de Thierry Soudet (ikkyu) George Greco ( Ikkyu) et Vassili Dzuba ( ikkyu)- Jean Claude Heudin ( Nikkyu étant le remplaçant de l'équipe 3) ont participé avec beacoup de force et de vigeur aux combats.
Pour la 3ème équipe, il s'agissait d'une première participation à une compétition nationale et ce fût une expérience très riche.

Dans les compétitions individuels Franck Cengizalp a terminé Vice Champion de France dans les Yondan/Godan) car cette année la compétition Yondan incluait également les Godans ( Ramon Ferrero et Marc Domon)
Dans les catégories Sandan Michel Leung a terminé Champion de France et dans le catégorie Mudan Gaël Ferron a obtenu la troisème place avec une médaille de bronze bien méritée
Enfin , Thierry Soudet a obtenu son SHODAN.
Les photos:

http://sports.webshots.com/photo/2799487790045066704uwEwKl

Thursday, May 03, 2007

O-bon


O-bon, Sejiki-e
http://global.sotozen-net.or.jp/fre/o-bon_sejikie.html


Le service commémoratif qui a lieu à Obon a deux significations. D’abord, rendre hommage au Bouddha et à nos propres ancêtres ainsi qu’à tous ceux qui sont morts. Mais aussi montrer notre gratitude à ceux qui ont fait quelque chose pour nous, y compris ceux qui sont toujours en vie, comme nos parents, notre famille, nos amis.

Obon est l’expression raccourcie pour Urabon-e qui est un dérivé de Ullabana, un ancien mot indien. D’après le sutra Bussetsu Urabon, l’origine de cette tradition remonte à la cérémonie accomplie par le Bouddha Shâkyamuni à l’occasion du décès de la mère de Maudgalyayana, un des disciples proches du Bouddha. Ullabana signifie « pendre à l’envers » et c’est grâce à cette cérémonie qu’elle a pu être libérée des souffrances de ce monde (si intenses, qu’elle étaient comparables au fait d’être pendue à l’envers).

De nos jours, tout le monde pense que cette cérémonie vise à prolonger la vie des membres de sa famille et à faire disparaître les souffrances et l’angoisse. C’est également l’une des périodes de vacances traditionnelles japonaises où l’on échange des cadeaux. L’autre période traditionnelle se situe au nouvel an. Obon est une cérémonie qui vise à rendre hommage respectueusement aux esprits de nos ancêtres, ainsi qu’à prier pour une longue vie pour nos parents. La coutume veut que, pour se préparer à rencontrer les esprits, on nettoie consciencieusement sa maison et que l’on se tienne prêt comme lorsque l’on reçoit des invités.

Les feux de bienvenue (Kadobi)
Le soir du 13e jour du mois, on allume des feux : avec des bottes de chanvre ou des torches de pin. Ces feux servent à guider les ancêtres sur le chemin du retour ; on pense qu’ils sont comme une voix qui dirait « Grand-père, grand-mère ! Par ici ! ». Si ces feux ne sont pas clairement visibles, les esprits pourraient avoir du mal à trouver leur chemin.

Reconduire les esprits (Shoryo okuri)
En général, on reconduit les esprits le 15 ou le 16. De la même façon, on allume des bottes de chanvre et dans certains endroits, on installe des offrandes dans de petits bateaux avant de les envoyer flotter sur des rivières ou jusqu’à la mer. Récemment, néanmoins, par égard pour l’environnement, les bateaux sont récoltés dans les temples, par exemple. On chante : « Esprits de Obon, partez sur ce bateau ! » et on les envoie délicatement.

L’étagère Obon (Bondana)
Où peut-on accueillir les ancêtres qui sont venus chercher les offrandes ? Il existe une étagère spéciale appelée Obon-dana ou Tama-dana que l’on peut installer sur l’autel familial avec différentes offrandes. Dans les maisons qui n’ont pas cette étagère Obon, on accueille les esprits des ancêtres à l’autel bouddhique. C’est là que les prêtres des temples chantent le Tana-gyo, un sutra lu à l’attention des ancêtres. Cette étagère Obon est installée en général le matin du 13. Dans les maisons qui ont connu un décès pendant l’année, cette étagère est installée entre le 1er et le 7, selon un rituel spécifique. On offre souvent des boulettes de nourriture. On les dépose sur l’étagère aussitôt après le retour du cimetière de la famille.

Le 14, la coutume veut que l’on fasse l’offrande de nouilles et le 15 de boulettes de riz recouvertes de pâte de haricots. On offre également du riz cru mélangé à des aubergines et à d’autres légumes crus émincés, placé sur des feuilles de lotus ou de paulownia.

Le 16, on dit que les esprits s’en repartent montés sur des vaches et transportant leurs bagages sur des chevaux. On coupe des aubergines et des concombres en leur donnant la forme d’une vache ou d’un cheval et on en fait offrande. Ces offrandes ressemblent beaucoup aux chevaux de paille qui sont utilisés pendant le festival de Tanabata. Dans certaines régions, la coutume veut que l’on décore les quatre coins de l’étagère de feuilles de cèdre ou de bambou vert, de la même façon que l’on utilise des décorations en pin pour honorer les Dieux à la nouvelle année.

La cérémonie pour réconforter l’esprit des ancêtres (Sejiki-e)
Le Sejiki-e de Obon est une cérémonie très importante dans le zen sôtô, qui vise à réconforter l’esprit des ancêtres. Dans chaque temple de l’école sôtô, cette cérémonie a pour objet de faire des offrandes aux ancêtres de la famille, aux parents, aux membres de la famille, ainsi qu’aux autres personnes avec qui nous sommes en relation, mais aussi pour les esprits qui ne sont plus connectés à aucun être vivant.