Tuesday, December 26, 2006

::FUDOSHIN::





What is Fudoshin?







The most famous and articulate source of information relevant to the concept of fudoshin is the letter written by the Zen Buddhist priest Takuan to the master swordsman Yagyu Munenori of the famous Shinkage-ryu school of fencing during the first half of the 17th century.


The letter is titled in Japanese Fudochi Shinmyo Roku, and is variously translated, but carrying the notion of "Divine Record of Immovable Wisdom." "Immovable Wisdom" or fudochi, expounded on as it is by a Zen priest, is a rather paradoxical concept. As we shall see, in its application the term connotes a mind that is at once firmly in place and yet ever moving.



For help in understanding, we can turn to the translation and commentary on Takuan's letter by the late D.T. Suzuki, arguably Zen's most adept interpreter to the West.




Suzuki relates Takuan's treatise, which he translates as The Mystery of Prajna Immovable, to the Buddhist concept of transcendental wisdom (the Sanskrit prajna). When applied constantly, it is the mind of Buddha, the state of ultimate enlightenment. Takuan and Suzuki further relate fudochi to the Buddhist guardian Fudo Myo-o (Sanskrit Acala-vidyaraja), the Immovable, who protects Buddhism with his sword, rope and glaring fierceness. He is the destroyer of delusion, unaffected by the seduction of worldly attractions. In his unassailable detachment, Fudo Myo-o is the steadfast image of the mind unmoved by carnal temptations. Immobility from the enlightened state is accomplished by maintaining a mind that remains detached, that is, a mind that does not stop or become fixated on any one thing.




The main thesis of Takuan's letter. . .consists in preserving the absolute fluidity of the mind (kokoro; alternatively -shin) by keeping it free from intellectual deliberations and affective disturbances of any kind. . . The Mind in its suchness is at once movable and immovable, it is constantly flowing, never "stopping at any point, and yet there is in it a center never subject to any kind of movement, remaining forever one and the same.



Takuan's letter to the famed Yagyu master swordsman, official instructor to the third Tokugawa shogun, makes it clear that attaining this unfettered and imperturbable mind is at the core of true mastery.




Applied in the context of the samurai swordsman, the unmoving and unstopping mind is one that will remain free from fixation on either the enemy's sword as it cuts at him, or by his own cut in defense. In such a state of mind, he spontaneously, naturally and effectively responds, without an instant's hesitation (or in less than a "hair's breadth" of time, in Takuan's imagery).




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Monday, December 25, 2006

happy new year;-)


Tsutsushinde shinnen no oyorokobi o moushiagemasu.


謹んで新年のお喜びを申し上げます。
Photo of miniseminar of SHINKAGERYU in Paris 16th december 2006
@copyright cengizalp2006

Sunday, December 24, 2006

Le concept Enzan no Metsuke,



http://www.youtube.com/watch?v=qpFdj4rE8Kg&mode=related&search=


Le concept Enzan no Metsuke, énigmatique en même temps que lumineux, bouscule bien des idées reçues, permettant à chacun de s’approcher prudemment de cette définition.

Enzan no Metsuke : regarder le sommet des montagnes. Cela veut dire regarder au loin, être attentif à tous les détails, dans toutes les directions de manière équivalente. (Musashi).
Il n’est pas seulement nécessaire de percevoir sa distance et son rythme… l’ennemi sera avant nous au centre de notre champ visuel, mais il ne doit pas être notre cible. Il est important de pouvoir observer la totalité de son champs de vision.
Cet état est atteint quand l’esprit est libre. Quand il est entravé par la crainte ou le doute, ou distrait par la logique ou l’intellectualisation, l’esprit n’est pas libre pour répondre à tous les imprévus (Fushin).


Réunies autour de J.J.Sauvage-pendant ses stages thématiques à l'INJ-, il nous a demandé ce que nous évoque le terme "Metsuké" :Regard / Vision / Vigilance / Perception / Point au-delà du sabre / Conscience de l'environnement ......En traduction littérale = les yeux collés, c'est-à-dire "poser son regard".

Ce n'est pas un regard vague, mais c'est regarder toute chose avec la même importance, sans s'attacher aux détails, et même ce qui sort du champ visuel.Le rythme, ou l'immobilité, et la distance de toute chose doivent être perçus avec le même intérêt.

L'Esprit Libre, libéré du doute et/ou de la crainte, facilite la perception de cela. L'Esprit distrait par des détails fait appel à la logique et à l'intellect ; ce qui ne permet pas de répondre aux situations imprévues.

Esprit Libre - Corps Libre, exprimés par le regard, restent disponible à tout changement de situation et, permettent d'échapper aux réactions précipitées et désordonnées.
L'adversaire est dans notre champ visuel, mais ne doit pas être la cible unique, le point de fixation de notre regard. C'est la même attitude que le tireur à l'arc.Cela rejoint le concept de Fushin qui exprime l'aisance, la liberté du corps et de l'esprit.A nouveau, on peut s'apercevoir que l'étude séparée de chaque concept est quasi impossible, car chacun est imbriqué avec les autres.
Le regard ne suit pas la lame pendant la coupe, on continue à regarder l'adversaire devant soi, puis le suivre dans sa chute à terre, sans pour cela baisser la tête pour le regarder (notion de Kasso-Teki).

L'état d'esprit influence l'attitude du corps, de même notre manière de poser notre regard ; et vice et versa.Dans un kata, l'action de Kiri Tsuké focalise plus le regard sur l'adversaire - Conscience interne - ; tandis que l'action suivante de Zanshin s'attache plus à l'environnement de l'adversaire - Conscience externe.

Dans le Zanshin, il n'y a pas de relation directe avec l'adversaire neutralisé, mais une analyse de la situation globale. Cela amène à une disposition mentale pour un combat suivant : on est disponible pour une éventuelle autre coupe.
Ce qui revient à dire, qu'après avoir exprimé sa force dans une coupe, il faut relêcher la pression pour changer le climat extérieur : c'est le sabre qui donne la vie (Katsu Jin Ken).
En revanche, si l'on est brutal et que l'on reste dans une attitude agressive durant le Zanshin, on créé un climat de violence qui ne peut qu'attirer d'autres confrontations. C'est l'attitude du tueur : C'est le sabre qui prend la vie (Satsu Jin Ken )

J.J.Sauvage nous a invité à appliquer le concept du jour sur différents katas, sachant que paradoxalement il n'y a rien de visuel pour un observateur extérieur, car c'est essentiellement un sentiment interne, une notion de présence, mis à part la hauteur et la direction du regard.
* Maé
* Uké Nagashi :Après la coupe finale, certains pratiquants regardent leur lame, alors que celle-ci est passée au travers de l'adversaire. En résumé, on regarde plus loin devant soi, toujours sans se focaliser sur l'adversaire abattu, ..comme dans le Késa Giri.

Ce kata nous amène à aborder l'attaque adverse :Pour contrer une attaque adverse, le Iaido pourrait être comparé à du Tai Chi, à une vitesse raisonnable, mais avec un rythme.Il faut adopter une attitude gagnante avant l'attaque et de ce fait, l'adversaire est battu avant de porter son attaque. C'est prévoir l'imprévu et amener l'adversaire à attaquer d'une certaine façon pour le faire tomber dans un piège. C'est le sens du combat : Sen no Sen.
* Késa Giri
* Sanpo Giri
* Gan Men Até

* Soété Tsuki :Saisie de la main droite par dessous, sinon le bras droit est écarté et risque d'être coupé en cas de riposte adverse.
* Soo Giri :Saisie de la Tsuka : ne pas avoir les mains lourdes (appui sur la poignée), sinon notre esprit n'est pas libre. L'avant-dernière coupe ne doit pas flotter.
*Nuki Uchi :Pas de précipitation, juste garder le rythme. Ne pas faire un pas de recul trop grand qui détruit notre équilibre. Les kendokas auraient plus de facilités sur ce kata, tant au niveau du rythme (esquive au bon moment/coupe), qu'au niveau du déplacement (juste ce qui est nécessaire).

" L’homme est bien un roseau pensant mais ses plus grandes œuvres se font quand il ne pense ni ne calcule."

Coupe :Quand on baisse le regard, il n’y a pas de coupe.Mais si la coupe est à la même hauteur que le regard, il n’y a pas de retard du sabre dans l’exécution. Sinon les bras veulent récupérer le retard et il y a des à-coups.Il ne faut pas donner l’impression d’un travail mécanique.L’idée de placer le désir de couper en priorité équivaut au désir d’arriver le premier. La notion d’idée de vie ou de mort disparaît.
Pivot de Moroté Tsuki :Il faut imaginer que la coupe de Morote Tsuki est comme l’eau qui s’écoule et tombe d’une cascade.L’eau avance vers le rocher, c’est le moment où nous armons. Quand l’eau dévale du rocher, c’est la coupe. Quand elle a passé la cascade : la coupe est terminée. C’est cela qui donne la fluidité dans la coupe.Il faut rechercher la continuité du geste.Quand on pivote, il faut être disponible pour l’imprévu. Dans le Furi Kaburé on se protège en passant sous le sabre et l’esprit est plus libre.Le corps et l’esprit doivent être en harmonie.Il faut tenter de sentir les choses. La coupe commence au moment où l’on va armer quand le sabre commence à monter. Je vais armer parce que je sais que je vais gagner.Je dois donner la priorité à mon sabre car il me protège. Le sentiment d’être derrière le sabre nous protège et nous libère pour anticiper l’imprévu.
Aspect technique de la coupe :
- Armé à 45° au-dessus de la tête.
- Ne pas laisser tomber la pointe derrière.
- Dans le Furi Kabuté, il faut avoir la main gauche plus basse que la main droite et ainsi la main gauche est très forte.
- La coupe commence sur Furi Kabuté pour gagner d’avance.
- Pas d’arrêt en haut.
- Pas de " fouetté " dans la coupe.
- Au sol, comme pour les coupes debout, il ne faut pas oublier de faire un Seme pour armer/couper en passant une jambe après l’autre.
- Semé et Rythme.
- Le Seme est permanent ce n’est pas quelque chose qui se construit. Il permet de faire douter l’adversaire.
- Sentir les choses (on peut essayer en fermant les yeux).
- Travailler avec un boken sur un boken.
- Retirer la fougue.
- Le Ki Ken Taï c’est l’harmonie des trois éléments qui s’expriment autant dans l’immobilité et que dans l’action.

Sanpo Giri & Soete Tsuki :Attention sur la première coupe de ne pas exposer son bras droit pendant le Nuki Tsuké.Soete Tsuki, pas d’arrêt entre le recul et l’avance en Tsuki.
Garde et Chiburi :Il n’y a pas de rupture entre les deux actions ; aucune rupture dans le rythme dans les mouvements lents et rapides.
Le Zanshin a plus de chance de s’exprimer.
Noto :Ne pas donner d’indication avec la saya quand on ramène le sabre et ne la mettre dans la position qu’au dernier moment.
copyright@jean jacques sauvage

Sunday, December 10, 2006

mind,sprit and body


Waiting for any unexpected situation..

Thursday, November 02, 2006

Heihô Kadensho


Le sabre de vie,


de son titre japonais " Heihô Kadensho ", est un des trois grands classiques de l'escrime japonaise au côté du " Livre des cinq roues " de Miyamoto Musashi et du " Récit mystérieux de la sagesse immuable " (L'esprit indomptable) de Takuan Soho. Alors que Takuan Soho, en tant que moine, met dans son récit l'accent sur l'aspect spirituel de l'escrime, Miyamoto Musashi, escrimeur renommé, s'attache au côté pragmatique. Yagyiu Munenori tente d'emprunter la ligne étroite qui sépare les deux extrêmes en proposant à la fois une approche philosophique de fond sur la pratique et la pratique elle-même en l'illustrant d'exemples concrets. Le sabre de vie est pour celui qui s'intéresse à l'esprit du samouraï une source de connaissances indispensable.
Biographie de l'auteur
YAGYU Munenori (1571-1646), fut sans doute le plus grand maître de sabre de la maison des shôguns Tokugawa. Fils du célèbre maître de sabre fondateur de l'école Yagyù Shinkage-ryu, Yagyû Sekishusai Muneyoshi (1527-1606), il devint, sur recommandation de son père, le maître de sabre des shôguns Tokugawa leyasu (1542-1616), Hidetaka (1579-1632) et lemitsu (1604-1651). Issu de la petite noblesse de la région de Kyoto, Munemori fut anobli en 1636, prit le titre de Tajima-no-Kami et fut le bras droit de lemitsu allant jusqu'à contrôler, au nom du shôgun, les autres seigneurs. Il rencontra le célèbre moine Takuan Soho (1573-1645) à qui il inspira ses deux écrits Fudôchi-shinmyo-roku et Taiaki.

El sable de vida, de su titulo japonés « Heihô Kadensho », es uno de los tres grandes clásicos de la esgrima japonesa junto al « Libro de los cinco rollos » de Miyamoto Musashi y del « Tratado misterioso de la sabiduría inmutable » (El espíritu indomable) de Takuan Soho. En tanto que Takuan Soho, siendo monje, pone en su obra el acento en el aspecto espiritual de la esgrima, Miyamoto Musashi, renombrado esgrimista, se centra en el lado pragmático. Yagyu Munemori intenta seguir la línea estrecha que separa los dos extremos proponiendo a la vez una aproximación filosófica de fondo sobre la práctica y la practica misma ilustrando ejemplos concretos. El sable de vida es para aquel que se interesa en el espíritu del samurai una fuente de conocimiento indispensable.
Biografia del autor
YAGYU Munemori (1571 -1646), fue sin duda el mas grande maestro de sable de la casa de los shogunes Tokugawa. Hijo del celebre maestro de sable fundador de la escuela Yagyu Shinkage-ryu Yagyu Sekishusai Muneyoshi (1527 – 1606), el deviene, por recomendación de su padre, el maestro de sable de los shogunes Tokugawa Ieyasu (1542 – 1616), Hidetaka (1579 61632) e Iemitsu (1604 – 1651). Surgido de la pequeña nobleza de la región de Kyoto, Munemori fue declarado noble en 1636, tomo el titulo de Tarima-no-Kami y fue el brazo derecho de Iemitsu llegando hasta controlar, en nombre del shogun a los otros señores. Il encuentra al celebre monje Takuan Soho (1573 – 1645) a quien inspira sus dos escritos Fudochi-shinmyo-roku y Taiaki.

Saturday, August 05, 2006

::Tokio le dernier Jour:: Visite à Nishijima Sensei::


Le 31 Juillet , j'ai visité dans son appartement à Tokio -Gudo Wafu Nishijima Sensei-,cinq ans après notre rencontre à Tokio au Dojo de DOGEN SANGHA.

Il a aujourd'hui 86 ans rétiré de son travail et de son implication dans la gestion du Dojo, il vit dans un appartement à Takashimadaira Itabashi-ku : Tokyo -Japan .
Son enseignement, il l'assure via son blog et bien entendu quand c'est possible, le rencontre avec ses disciples à Tokio.
J'ai été à la fois honoré et ému de cette rencontre et de l'échange que nous eûmes. Car je ne l'avais pas revu depuis 2001.
Je mettrai un compte rendu de nos échanges.




Master Nishijima has been practicing Buddhism for more than sixty years. He was a student of Master Kodo Sawaki, an itinerant priest famous for his efforts to restore Zazen to its rightful place at the center of Buddhism. Master Nishijima was ordained as a priest by the late Master Rempo Niwa, formerly head of the Soto Sect, and has written many books on Buddhism in both Japanese and in English. For over twenty years, he has been giving instructions on Zazen and lectures in English.

Sunday, July 30, 2006

::Tokio la troisième journée::




Au station de metro de HARAJUKU , tous les dimanches les jeunes japonaises déguisées viennent se regrouper pour exprimer une forme de révolte.
Les formes d'habillement peuvent être très créatives





Après deux heures de Keikos avec les deux Senseis de nanadan à la sortie du Dojo de la Police de Tokio Shinjuku.

::Tokio , la deuxième journée




Arrivée des prêtres Shinto Au Meiji Jinja pour une cérémonie.

Saturday, July 29, 2006

::Tokio le premier jour::



Le Meiji Shrine , est un lieu très important et sacré par définition, les jeunes viennent célebrer leur mariage. Une séance de photo peut durer jusqu'à deux heures de préparation.
Sur le pont d'Harajuku :

Thursday, July 27, 2006

Le descente de la riviere de Kamaeko @ Arashiyama



Aujourd'hui, c'est une journée de détente.
Je prends le train de la gare de Kyoto eki à Kamaeko. De là j'embarque sur un petit bateau avec une dizaine de personnes à bord , pour effectuer pendant deux heures une descente la rivière HOZU à ArashiYama.
Il ne s'agit pas d'un rafting sportif mais une descente parfois un peu mouvementée néanmoins très agréable.

UJI le troisieme jour le 26


La ville d'Uji est tout près au sud de KYOTO sur la route de Nara. La ville est organisée autour de la rivière d'UJI où deux monuments sont considérés par l'Unesco comme Héritage mondial: UJIGAMI Shrine et BYODOIN Temple.
Dans la littérature classique(in NIHON-SHOKI et MANYOSHI) japonaise, on parle des batailles qui ont eu lieu aux alentours d'Uji. Bien entendu, l'histoire la plus extraordinaire concerne les contes de GENJI. La plus ancienne histoire d'amour du monde.
J'ai passé ma journée , à pied bien entendu, à visiter d'abord le temple BYODOIN, ensuite UJIGAMI SHrine et Asayaki le magasin de poterrie, et Koshoji temple en hauteur.
Ensuite une ballade dasn la montagne pour admirer le paysage avec la vue sur Nara et Kyoto .
A la descente de cette ballade , j'ai visité le musée "tales of Genji" accompagné de deux japonaise tokyoites en vaudrouille .

Sur la rivière d'UJI , de juin à septembre il est pratiqué la pêche au Cormorant. (On peut lire dans KAGERO-NIKKI les exploits des pêcheurs)

REKISHI KAIDO:
Rekishi=Histoire
KAIDO=La route
Donc cela veut la route autourde laquelle on peut découvrir une histoire très riche et des endroits à visiter exceptionnels.
Les cites historiques sont ; Ise, Asuka,Nara,Kyoto, Osaka, et Kobe.

Kyoto deuxieme jour le 25 juillet




le texte a venir

KYOTO premier jour le 24 juillet



En 869, une terrible épidémie de peste s'abattit sur le Japon. L'empereur Seiwa, résidant dans le Palais impérial de Kyôto, envoya alors ses messagers au sanctuaire de Gion (l'actuel sanctuaire Yasaka) afin d'apaiser la colère divine de Susanô, le frère de la déesse solaire Amaterasu.
En offrande à Gozu Tennô, une divinité shintô (aussi appelée Gion) censée veiller à la bonne santé de ses fidèles, il fit aussi planter dans le jardin impérial, le 7e jour du 6e mois du calendrier lunaire, 66 hallebardes (hoko) décorées représentant les 66 provinces du pays.
De plus, une procession de mikoshi (palanquins sacrés) parcourut, une semaine plus tard, toute la cité de Kyôto afin d'y répandre l'aura protectrice des divinités du sanctuaire de Gion.
A la suite de cette intervention divine, la peste disparut du pays..!

Un siècle plus tard, les habitants de Kyôto décidèrent de manifester leur gratitude aux divinités du sanctuaire de Gion en organisant une grande fête en leur honneur.
C'est ainsi que naquit Gion matsuri: la grande fête annuelle du sanctuaire Yasaka situé dans le quartier de Gion.




Ma première journée à Kyoto commence par une marche à pied ( qui durera dans la journée près de 7 heures) au temple de Sanjusengendo ensuite le temple qui a le jardin le plus connu .
Dans l'après midi, j'assiste à la cérémonie -Matsuri- dans Kyoto le portage (une procession) de mikoshi (palanquins sacrés) au Yasaka Shrine .

Thursday, July 20, 2006

::Ryuji Onsen 2::


Je prends le bus ce matin à 10hrs pour le Ryuji Onsen à 50km de Koyasan. Sous une pluie battante, un temps maussade helass.. et 40km à l'heure j'arrive à l Onsen vers 12h30 pour reprendre le bus de retour à 14h30.
Que deux voyages par jour à cet endroit .Je débourse 6 000 Yens pour le bus aller et retour et 1500 yen Onsen avec un cafe. J'aurais pu certes payer moins cher l'entrée de l Onsen, mais je suis entré dans le premier Hotel de luxe, sinon un peu plus loin j'ai decouvert qu'il y en avait un, moins cher à 600 Yens.
Un moment extraordinaire , d'abord j'étais tout seul..C'est d'ailleurs étonnant-me dis je- à cette époque de l'année peu de touristes..
Je médite , en me laissant porter par la chaleur de l'Onsen et par la vue sur la montagne, alors que la pluie continue à tomber..
Apres une heure d'alternance entre la douche froide et l'Onsen; je ressort fatigué mais très reposé. Surtout, le plus important d'avoir pris le temps ..Car depuis un ou deux ans , je me rends compte que bien que je sois un pratiquant assidus du Zen , je suis souvent en train de courir .. d'apres je ne sais quoi? Alors cet instant dérobé au temps qui passe, me ramène à une certaine qiétude..

Et pour diner O grand surprise , rien n'est ouvert.. Heureusement un des serveurs d'un restaurant en train de fermer , m'accompagne chez MYASA.. Un tout petit bouchon qui ne paie pas de mine mais alors on y mange comme à la table des rois. J'y fais la connaissance d'une japonaise que j'avais croisé dans la journée et deux prof de l'universite de Koyasan à côté des deux moines échappés de leur temple pour se payer un festin. Ils mangeaient de la viande , accompagnée de Sake.
Chaqun discute avec l'autre, les plats sont piochés pour gouter , une ambiance super sympa.J ai donc mangé trois plats pour le prix d'un ailleurs et l'ambiance en prime. ( diner pour 1500Yens)
Je donne les infos des prix car cela peut etre utile a ceux souhaitent faire un sejour au Japon..

::koyasan troisieme jour Ryuji Onsen::




Sous le mont Yuko,
les vapeurs d eau du Ryuji Onsen ,
Je contemple les gouttes de pluie
Kaiho 20-juillet-2006 Koyasan

Wednesday, July 19, 2006

:: KOYASAN:: Deuxieme Journee






Je commence , en fait ma deuxième journée par la visite du Musée .Une journée pleuvieuse comme celle ci ne laisse pas trop de choix..Enfin, apres un petit dejeuner à la japonaise( c'est à dire du poisson, petits légumes saumurés, du riz), je suis parti à pied bien entendu comme tout pelerin qui se respecte,jusqu au mont Okunoin.
Il s'agit d un endroit tres sacré puis que le tombeau du fondateur de la secte Shingon s'y trouve.. Kobodaishi Gabyo.
Pour y arriver il faut traverser la grande cimetierre ou gisent non seulement des samurais mais aussi des poets comme Basho..parmi les 200 000 tombes.
Un chemin des cedres , pinede -Koyamaki- et des cypres m'accompagne jusqu'au point ultime.

les photos sont deja :
http://community.webshots.com/photo/552380232/2848831910045066704aecFTA

Ichi no hashi Bridge , le premier pont à l'arrivee du quel les moines se purifient.
Ichiban Sekito Tombstone:
Le fils du Shogun Hidetada Togugawa, Tadanaga aurait erigé cette pierre tombale àla memoire de sa mère.
Tamagawa et la cerèmonie de purification RYUSUI KANJO River.
La rivière de Tamagawa descend du mont YORYU une des trois qui entourent Koyasan.
Demain, je me fais une journée d'ONSEN à deux heures de route dans la montagne . en bus. à RYUJIN.
Je voudrais aussi dire que pour 500 Yens on peut obtenir après une cerémonie son certificat de Boudhiste Shingon a Koyasan.

Tuesday, July 18, 2006

KOYASAN::Premier jour


Bonsoir,
car à Koyasan à l'heure actuelle il est 20h25.
Après une matinée harassante dans les transports - 3 heures pour venir d'Osaka de l'aéroport à koyasan- je suis enfin arrivé à prendre le Cable Car pour monter au mont Koya.
Montagne sacrée , ou KUKAI avait etabli son QG à son retour de la Chine pour y developper le Buddhisme Esoterique Shingon, il y a à peu pres 1200 ans.
Des Temples et des Pagodes même temple Shinto dans l enceinte d'un temple Buddhique au sommet de la Montagne, d'apres mon SUUNTO a 912 m du niveau de la mer
Aujordhui sous la pluie j ai visité KONGOBUJI,

DAIMON avec une montée sous les Tori de quelques centaines de mètres en hauteur pour admirer WAKAYAMA et les montagnes sous la brume de chaleur,
KONDO,
KONPON Daito
A suivre avec les photos et plus de commentaires sur ce que je visite..

Saturday, June 10, 2006

master dogen


A début du VI ème siècle, un moine indien appelé Boddhiharma arriva en bateau dans le sud de la Chine.
Il acquit rapidement une grande notoriété et invité par l’empereur WU.
L’empereur demanda à Boddhiharma » j’ai construit de nombreux temples, fait traduire les sutras et protégé d’innombrables moines »,
En regard de ces multiples bonnes actions, quels sont mes mérites ?
-aucun mérite, lui répondit Boddhiharma.
-Mais alors, qui y a –t-il de sacré ?
-Rien de sacré, juste un vide insondable.
-Et quel est cet homme qui se tient devant moi ?
-Je ne sais pas.

Devant l’incompréhension de l’empereur qui, malgré sa foi et son désir de faire de bonnes actions, ne pouvait que raisonner en termes de bénéfices.
Boddhiharma, partit dans le Nord et s’installa dans le monastère de Shaolin. Il y est resté 9 ans en pratiquant la méditation face à un mur.

Personnage devenu légendaire et dont la popularité est immense en Extrême-Orient, il est le fondateur de Chan en Chine ( Chan est la prononciation en Chinois du mot Dhayana mot sanscrit qui veut dire méditation) devenu Zen au japon.

Ces 9 années passées devant le mur de la grotte en méditation NEMPEKI (face au mur) illustra la pratique du ZAZEN.

Et les questions-réponses pratiquées avec l’empereur ( MONDO) manifeste l’essentiel de l’enseignement du ZEN et de Zazen : Aucun mérite.

Il n’y a rien à saisir, la pratique sans but, ni esprit de profit (MUSHOTOKU)

Les origines indiennes du Zen


Il y a 2500 ans en Inde, un moine appelé Shakyamuni (devenu Bouddha-éveillé-) fut un enfant adopté par un couple princier qui ne pouvait pas avoir d’enfant.


Il vécut dans un palais, loin des malheurs du monde qui l’entourait, principalement, la maladie, la vieillesse et la mort.

Mais un jour, il sortit du palais et il découvrit la réalité, une vieille femme, un vieux malade, un corbillard. Ce fut un choc psychologique. Il quitta son palais, il erra pendant 6 ans à la recherche des réponses à ces questions :

. Qui suis-je ?
. D’où viens-je ?
. Pourquoi suis-je vivant ?

Il resta pendant tout ce temps dans une posture (qui nous est transmise depuis lors) en faisant un coussin d’herbe pour s’asseoir, ce que nous appelons aujourd’hui un ZAFU.

A la première conférence, qu’il a organisé, à la fin de la conférence, il prit une fleur et la tourna dans ses doigts.

Seul Mahakashyapa un disciple sourit. Seulement cela. Sans but ni esprit de profit.

Shakyamuni dit simplement «je te transmets le trésor de l’œil de la vraie Loi »
SHOBOGENSO NEHAN MYOSHIN.

Ainsi I Shin den Shin – de mon esprit à ton esprit de mon âme à ton âme, a débuté la transmission du ZEN.

Il y a eu des transmissions de patriarches en patriarches pendant 28 génération en Inde depuis Boddhiharma qui l’emmena en Chine.

Puis 7 siècles plus tard un japonais nommé DOGEN alla en Chine y étudier le C’han et le ramena au Japon.

QU’EST QUE LE ZEN

Un grand maître ZEN a dit qu’on ne peut pas valablement parler de ZEN et moins on sait plus on en parle et plus on sait moins en parle.

« Parler de ZEN » ; c’est un peu comme montrer la lune avec le doigt, mais il faut faire attention car souvent celui à qui on montre la lune, regarde le doigt au lieu de la lune !

Modèle Mental

Quel modèle mental pour un geste complexe ?

Par Franck Cengizalp-Paris avril 2005

Résumé

Lors d’une pratique sportive ou d’une discipline corporelle, l’enseignant comme le pratiquant est amené à faire des gestes complexes. L’objectif est de montrer aux apprenants les fondamentaux de la technique, par un geste visuel.
La problématique que je me propose d’exposer consiste à chercher à comprendre ces mécanismes qui permettent à la fois à l’enseignant d’exécuter les gestes et aux apprenants de les comprendre par visualisation.
Dans cette analyse, il convient de noter que mon approche sera fondée sur les travaux d’Antoine de la Garanderie sur les Gestes Mentaux et, par extension, sur les travaux d’Hermann concernant les préferences cérébrales.

PARTIE I
Modèle mental des images et son lien avec la pratique sportive

D’une manière générale dans la pratique corporelle, et en particulier dans le IAIDO , les gestes exécutés sont basées sur des techniques codifiées néanmoins avec comme objectif une réalisation face à «des vrais partenaires ».
Ce qui veut dire en d’autres termes qu’il faut visualiser l’ennemi. Ce travail de visualisation mentale et de simulations répétitives a pour finalité de mettre le pratiquant en situation réelle.

Définissons pour aller plus loin le concept «image mentale » il s’agit pour un pratiquant de se représenter une image de lui-même en pleine réalisation de son action, et son geste. En fait, il s’agit de simuler virtuellement une réalité possible- comme une action se réalisant dans l’instant.

Antoine de la Garanderie explique comment les nageurs ou les golfeurs miment les actions qu’ils doivent réaliser avant l’action et en imprègnent le corps (ou le programmer avec des ancrages).

Cette pratique, bien entendu, n’est pas exclusivement utilisée dans le domaine sportif, mais aussi dans toute forme d’exécution corporelle, comme la danse ou une opération du GIGN ou encore un saut en parachute en chute libre.


Si nous prenons notre pratique de IAIDO ; comme apprenant, je serai d’abord spectateur de ce qui se passe (j’observe l’enseignant), ensuite devenir l’acteur de ce qui se passe (j’exécute moi-même).
Le fait de devenir l’acteur de sa propre simulation, c’est se mettre en posture de réaliser parfaitement le geste, c’est la démarche de tout «winner » ou champion et ce, par implication dans son propre résultat.

AdlG explique également que la compréhension, mémorisation et restitution n’est pas simplement une image mentale et visualisation mais elle implique aussi l’ouïe et l’odorat, kinesthésie qui évoque les éléments constitutifs de l’action. Pour lui, les activités corporelles portent sur le «comment faire ».

Et, plus loin dans son analyse il explique que «. C’est avant de voir, avant d’entendre, qu’il faut mentalement se donner le moyen de se représenter ce que l’on va voir ou entendre. »

Il est aussi important de noter qu’entre l’image mentale et l’action physique il n’y a pas forcement une corrélation évidente. Car la visualisation est activité interne qui peut se réaliser sans stimulus externes.


L’imagination a un rôle inaliénable.
Le sujet impliqué dans l’apprentissage d’un geste «corporel » en passant par le geste mental doit suivre «une procédure ».

1-Regarder ou écouter avec le «projet » de revoir ou de redire dans sa tête ce qu’il a perçu visuellement ou auditivement.

2-Revoir, redire, (tel quel ou à sa façon),

3-Jouer mentalement la réalisation, en imaginant qu’on est en train de faire les gestes,




PARTIE II
La notion de «projet» comme élément moteur de réalisation du résultat.

Lorsque l’on discute avec les « Champions » on constate que la réussite est conditionnée par l’existence ou non d’un projet. Ici , le projet est défini comme une procédure qui permet d’atteindre un objectif que l’on se fixe. Et chaque projet est vécu à chaque instant comme une réalité mentale.

l'art chevaleresque du sabre japonais


Dans la pratique de la voie du sabre, on se pose souvent la question de savoir
« Est-ce que c’est la pointe- le kissaki ou les bras qui coupent?

Est-ce mon corps qui coupe ou est-ce mon esprit ou simplement,le sabre qui coupe ?

S'agit-t-il d'une unité sprituelle entre le sabre, le corps et l'esprit ou simplement , c'est parce qu'il y a cette unité que la coupe peut s'exprimer.

Cette chose, en tant que telle , est-t-elle spirituelle ou simplement la manifestation du KI -l'energie fondamentale et créatrice ?
Est ce bien les deux?
Si alors nous sommes dans l'unité harmonieuse avec l'esprit et le KI , pas besoin de couper.
Couper sans couper, penser sans penser-HISHIRIYO-.

Découvrir cette profondeur d'une coupe c'est découvrir un peu soi. Découvrir à soi même mais aussi s'ouvrir aux autres, s'ouvrir aux autres c'est s'ouvrir à l'univers.

Donnez la vie avec votre sabre , ne soyez point celui qui prend la vie avec un sabre.
Kaiho Paris 2001

championnat de France d'iaïdo 2006

Aujourd'hui-Dimanche le 21 mai 2006-,la deuxième journée de championnat de France IAIDO s'est terminée par la compétition des équipes.
Dojo Sanbokyodan y était présent avec 4 équipes , USMB avec deux équipes , Shinbukan avec deux équipes parmi les autres équipes particpantes qui fûrent nombreuses.

Finalement USMB 1 a remporté contre Sanbokyodan 1 et Shinbukan 1, ansi terminant Champion de France 2006.
Nous n'avons pas voulu modifié la composition notre l'équipe
(l'ordre de passage de chaque combattant) ce qui tactiquement, a modifié les rapports des forces des combattants donc le résultat.

Championnat de France d'Iaïdo

Hier, samedi nous avons eu la première journée du Championnat de France 2006,
Dans la catégoerie Yondan j'ai fini ( école Shinkage ryu) deuxième face à Jean François D (de l'école de Sui o ryu).
ALors est ce le début des guerres des écoles comme à l'époque de Kamakura notamment? Who knows;-))

Dans la catégorie Sandan Michel L du dojo Sanbokyodan-asptt a fini deuxième ,
Dans la catégorie Kyus Rodolphe S du dojo Sanbokyodan-asptt a fini Champion de France .
Belle performance du dojo Sanbokyodan-Asptt à ce Championnat.