Saturday, June 10, 2006

master dogen


A début du VI ème siècle, un moine indien appelé Boddhiharma arriva en bateau dans le sud de la Chine.
Il acquit rapidement une grande notoriété et invité par l’empereur WU.
L’empereur demanda à Boddhiharma » j’ai construit de nombreux temples, fait traduire les sutras et protégé d’innombrables moines »,
En regard de ces multiples bonnes actions, quels sont mes mérites ?
-aucun mérite, lui répondit Boddhiharma.
-Mais alors, qui y a –t-il de sacré ?
-Rien de sacré, juste un vide insondable.
-Et quel est cet homme qui se tient devant moi ?
-Je ne sais pas.

Devant l’incompréhension de l’empereur qui, malgré sa foi et son désir de faire de bonnes actions, ne pouvait que raisonner en termes de bénéfices.
Boddhiharma, partit dans le Nord et s’installa dans le monastère de Shaolin. Il y est resté 9 ans en pratiquant la méditation face à un mur.

Personnage devenu légendaire et dont la popularité est immense en Extrême-Orient, il est le fondateur de Chan en Chine ( Chan est la prononciation en Chinois du mot Dhayana mot sanscrit qui veut dire méditation) devenu Zen au japon.

Ces 9 années passées devant le mur de la grotte en méditation NEMPEKI (face au mur) illustra la pratique du ZAZEN.

Et les questions-réponses pratiquées avec l’empereur ( MONDO) manifeste l’essentiel de l’enseignement du ZEN et de Zazen : Aucun mérite.

Il n’y a rien à saisir, la pratique sans but, ni esprit de profit (MUSHOTOKU)

Les origines indiennes du Zen


Il y a 2500 ans en Inde, un moine appelé Shakyamuni (devenu Bouddha-éveillé-) fut un enfant adopté par un couple princier qui ne pouvait pas avoir d’enfant.


Il vécut dans un palais, loin des malheurs du monde qui l’entourait, principalement, la maladie, la vieillesse et la mort.

Mais un jour, il sortit du palais et il découvrit la réalité, une vieille femme, un vieux malade, un corbillard. Ce fut un choc psychologique. Il quitta son palais, il erra pendant 6 ans à la recherche des réponses à ces questions :

. Qui suis-je ?
. D’où viens-je ?
. Pourquoi suis-je vivant ?

Il resta pendant tout ce temps dans une posture (qui nous est transmise depuis lors) en faisant un coussin d’herbe pour s’asseoir, ce que nous appelons aujourd’hui un ZAFU.

A la première conférence, qu’il a organisé, à la fin de la conférence, il prit une fleur et la tourna dans ses doigts.

Seul Mahakashyapa un disciple sourit. Seulement cela. Sans but ni esprit de profit.

Shakyamuni dit simplement «je te transmets le trésor de l’œil de la vraie Loi »
SHOBOGENSO NEHAN MYOSHIN.

Ainsi I Shin den Shin – de mon esprit à ton esprit de mon âme à ton âme, a débuté la transmission du ZEN.

Il y a eu des transmissions de patriarches en patriarches pendant 28 génération en Inde depuis Boddhiharma qui l’emmena en Chine.

Puis 7 siècles plus tard un japonais nommé DOGEN alla en Chine y étudier le C’han et le ramena au Japon.

QU’EST QUE LE ZEN

Un grand maître ZEN a dit qu’on ne peut pas valablement parler de ZEN et moins on sait plus on en parle et plus on sait moins en parle.

« Parler de ZEN » ; c’est un peu comme montrer la lune avec le doigt, mais il faut faire attention car souvent celui à qui on montre la lune, regarde le doigt au lieu de la lune !

Modèle Mental

Quel modèle mental pour un geste complexe ?

Par Franck Cengizalp-Paris avril 2005

Résumé

Lors d’une pratique sportive ou d’une discipline corporelle, l’enseignant comme le pratiquant est amené à faire des gestes complexes. L’objectif est de montrer aux apprenants les fondamentaux de la technique, par un geste visuel.
La problématique que je me propose d’exposer consiste à chercher à comprendre ces mécanismes qui permettent à la fois à l’enseignant d’exécuter les gestes et aux apprenants de les comprendre par visualisation.
Dans cette analyse, il convient de noter que mon approche sera fondée sur les travaux d’Antoine de la Garanderie sur les Gestes Mentaux et, par extension, sur les travaux d’Hermann concernant les préferences cérébrales.

PARTIE I
Modèle mental des images et son lien avec la pratique sportive

D’une manière générale dans la pratique corporelle, et en particulier dans le IAIDO , les gestes exécutés sont basées sur des techniques codifiées néanmoins avec comme objectif une réalisation face à «des vrais partenaires ».
Ce qui veut dire en d’autres termes qu’il faut visualiser l’ennemi. Ce travail de visualisation mentale et de simulations répétitives a pour finalité de mettre le pratiquant en situation réelle.

Définissons pour aller plus loin le concept «image mentale » il s’agit pour un pratiquant de se représenter une image de lui-même en pleine réalisation de son action, et son geste. En fait, il s’agit de simuler virtuellement une réalité possible- comme une action se réalisant dans l’instant.

Antoine de la Garanderie explique comment les nageurs ou les golfeurs miment les actions qu’ils doivent réaliser avant l’action et en imprègnent le corps (ou le programmer avec des ancrages).

Cette pratique, bien entendu, n’est pas exclusivement utilisée dans le domaine sportif, mais aussi dans toute forme d’exécution corporelle, comme la danse ou une opération du GIGN ou encore un saut en parachute en chute libre.


Si nous prenons notre pratique de IAIDO ; comme apprenant, je serai d’abord spectateur de ce qui se passe (j’observe l’enseignant), ensuite devenir l’acteur de ce qui se passe (j’exécute moi-même).
Le fait de devenir l’acteur de sa propre simulation, c’est se mettre en posture de réaliser parfaitement le geste, c’est la démarche de tout «winner » ou champion et ce, par implication dans son propre résultat.

AdlG explique également que la compréhension, mémorisation et restitution n’est pas simplement une image mentale et visualisation mais elle implique aussi l’ouïe et l’odorat, kinesthésie qui évoque les éléments constitutifs de l’action. Pour lui, les activités corporelles portent sur le «comment faire ».

Et, plus loin dans son analyse il explique que «. C’est avant de voir, avant d’entendre, qu’il faut mentalement se donner le moyen de se représenter ce que l’on va voir ou entendre. »

Il est aussi important de noter qu’entre l’image mentale et l’action physique il n’y a pas forcement une corrélation évidente. Car la visualisation est activité interne qui peut se réaliser sans stimulus externes.


L’imagination a un rôle inaliénable.
Le sujet impliqué dans l’apprentissage d’un geste «corporel » en passant par le geste mental doit suivre «une procédure ».

1-Regarder ou écouter avec le «projet » de revoir ou de redire dans sa tête ce qu’il a perçu visuellement ou auditivement.

2-Revoir, redire, (tel quel ou à sa façon),

3-Jouer mentalement la réalisation, en imaginant qu’on est en train de faire les gestes,




PARTIE II
La notion de «projet» comme élément moteur de réalisation du résultat.

Lorsque l’on discute avec les « Champions » on constate que la réussite est conditionnée par l’existence ou non d’un projet. Ici , le projet est défini comme une procédure qui permet d’atteindre un objectif que l’on se fixe. Et chaque projet est vécu à chaque instant comme une réalité mentale.

l'art chevaleresque du sabre japonais


Dans la pratique de la voie du sabre, on se pose souvent la question de savoir
« Est-ce que c’est la pointe- le kissaki ou les bras qui coupent?

Est-ce mon corps qui coupe ou est-ce mon esprit ou simplement,le sabre qui coupe ?

S'agit-t-il d'une unité sprituelle entre le sabre, le corps et l'esprit ou simplement , c'est parce qu'il y a cette unité que la coupe peut s'exprimer.

Cette chose, en tant que telle , est-t-elle spirituelle ou simplement la manifestation du KI -l'energie fondamentale et créatrice ?
Est ce bien les deux?
Si alors nous sommes dans l'unité harmonieuse avec l'esprit et le KI , pas besoin de couper.
Couper sans couper, penser sans penser-HISHIRIYO-.

Découvrir cette profondeur d'une coupe c'est découvrir un peu soi. Découvrir à soi même mais aussi s'ouvrir aux autres, s'ouvrir aux autres c'est s'ouvrir à l'univers.

Donnez la vie avec votre sabre , ne soyez point celui qui prend la vie avec un sabre.
Kaiho Paris 2001

championnat de France d'iaïdo 2006

Aujourd'hui-Dimanche le 21 mai 2006-,la deuxième journée de championnat de France IAIDO s'est terminée par la compétition des équipes.
Dojo Sanbokyodan y était présent avec 4 équipes , USMB avec deux équipes , Shinbukan avec deux équipes parmi les autres équipes particpantes qui fûrent nombreuses.

Finalement USMB 1 a remporté contre Sanbokyodan 1 et Shinbukan 1, ansi terminant Champion de France 2006.
Nous n'avons pas voulu modifié la composition notre l'équipe
(l'ordre de passage de chaque combattant) ce qui tactiquement, a modifié les rapports des forces des combattants donc le résultat.

Championnat de France d'Iaïdo

Hier, samedi nous avons eu la première journée du Championnat de France 2006,
Dans la catégoerie Yondan j'ai fini ( école Shinkage ryu) deuxième face à Jean François D (de l'école de Sui o ryu).
ALors est ce le début des guerres des écoles comme à l'époque de Kamakura notamment? Who knows;-))

Dans la catégorie Sandan Michel L du dojo Sanbokyodan-asptt a fini deuxième ,
Dans la catégorie Kyus Rodolphe S du dojo Sanbokyodan-asptt a fini Champion de France .
Belle performance du dojo Sanbokyodan-Asptt à ce Championnat.